10 ans plus tard


                                               Histoire locale
Comme cette édition vous présente  un ''Retour sur le Centenaire'', nous jugeons à propos de publier la recherche que monsieur    J.-Roger Gagné a faite pour nous. Ce document historique important nous rappelle la démarche de nos pionniers qui obtiendront la réponse souhaitée avec l'arrivée de monsieur le curé    J.-C. Saindon en 1896.
À sa grandeur, Monseigneur A.A. Blais
Évêque de St-Germain de Rimouski

L'humble requête des francs-tenanciers de la paroisse de Ste-Marie de Sayabec, lesquels exposent à votre Grandeur :
Qu'ils vous sont bien reconnaissants d'avoir érigé leur paroisse canoniquement, laquelle a été reconnue par les autorités civiles;
Que la population grandit rapidement et augmenterait d'avantage si nous avions un curé au milieu de nous;
Que le nombre des familles est d'environ quatre-vingt-dix formant près de trois cent-cinquante communiants;
Que pour le besoin spirituel de nos âmes, comme l'intérêt matériel de notre jeune et belle paroisse exigent la présence d'un prêtre; qu''il plaise à votre Grandeur d'imposer telles charges et obligations nécessaires au soutien du prêtre;
Que pour mettre le comble aux nombreuses faveurs dont vous nous avez gratifiés, que votre Grandeur nous donne un pasteur résident au milieu de nous.

Et vos suppléants ne cesseront de prier.
Sayabec, 2 juin 1895

Victor Thibeault, L. Bouchard, H.A. Abern, J.M. Dubé, chef de gare, J. Dufour, asst-chef de gare, Alexis Plourde, Henri Lajoie, Désiré Gagné,  Ernest Campbell, Geo. Béliveau, Luc Collin, père; Luc Collin, fils, Alexandre Collin, Charles Hamilton, Bazaire Ouellet, Jean Parent, Valentin Ringuet, Jean Imbeault, Onésime Hamilton, Joseph Masson, Évariste Pelletier, Eugène Otis, Joseph Lefrançois, fils de Pierre, Florien Poirier, Nil Cayouette, Thmothé Sirois, Gilbert Lebrun, Joseph Poitras, Chs. Nelson, Boniface Lamarre, François Lamarre, Étienne Gagné, père, Thomas Gagné, Auguste Gagné, Horace St-Pierre, Louis Bossé, Joseph Ouellet, Odilon Bellavance, Jean Lebrun, Léon Lebrun, Elzéar Gagné, Joseph Lefrançois, Jérémi Gagné, Édouard Lefrançois, Joseph Desjardins,  D. Aubut, Paul Lebrun, Joseph Lebel, Octave Pelletier, Henri Desbiens, Johnny Gauthier, Valentin St-Pierre, Jacques Millier, François Gagnon, Philippe Gagnon, Célestin Imbeault, Ulric Pelletier, Odilon Chénard, Wilfrid Roy, Abel Otis, Joseph Otis, Joseph Pouliot, Thomas Chouinard,  Joseph Chouinard, P. Chouinard, François Bérubé, Paschol Imbeault, Ernest Otis, Émile Vallée, Louis Lemieux, E. Desjardins, J.C. Gallant, C. D'Amours, Hermidas Fillion

St-Moïse, 3 juillet 1895

À Sa Grandeur Monseigneur A.A Blais
Évêque de St-Germain de Rimouski 

Monseigneur,

Pour me rendre au désir de Votre Grandeur et après avoir pris connaissance de la requête de la majorité des francs-tenanciers de la Paroisse de Ste-Marie de Sayabec, je crois devoir, dans l'intérêt du bien spirituel et matériel des âmes de cette intéressante et belle paroisse, vous donner les renseignements suivants :

1 - La population catholique actuelle de cette paroisse est d'environ 90 famille formant environ 400 âmes;
2 - Le courant d'émigration vers cette région s'accentue tous les jours et deviendra plus sensible par le présence d'un prêtre là;
3 - Les limites actuelles de la paroisse, données par le décret d'érection canonique sont suffisamment étendues pour faire une bonne et grande paroisse dans un avenir prochain;
4 - La situation de cette paroisse sur le chemin de fer Intercolonial et la qualité exceptionnellement bonne du sol en fera une paroisse riche en revenus de toutes sortes;
5 - Le commerce du bois et l'existence de grandes scieries actuellement en opération et qui tendent à augmenter en importance attirent un grand nombre d'ouvriers qui ont un grand besoin de secours spirituels et contribuent aussi à l'avancement de la colonisation;
6 - Qu'avec les dîmes, suppléments, capitations etc., un jeune curé peut certainement y trouver une honorable subsistance;
7 - Qu'un logement convenable, près de l'église sera à la disposition du nouveau curé;
8 - Que la fabrique possède une bonne terre qui peut être mise en culture moyennant quelques journées de corvées pour y faire le défrichement nécessaire;
9 - Que pour le bien des âmes et assurer l'avenir de cette jeune et belle paroisse la présence d'un prêtre est nécessaire.

De Votre Grandeur, le bien humble en N.S.

E. Chouinard, ptre
C'était jour de Fête

Voilà déjà dix années que nous avons vécu les événements du Centenaire de Sayabec : une Fête, un Souvenir, un Devenir...

Qu'en reste-t-il dans mes souvenirs? Beaucoup de personnes et de choses: surtout, cette extraordinaire expérience personnelle et collective, vécue avec tant de personnes et de groupes divers.
Je me souviens de cette première rencontre de tous les intéressés(ées) au Centenaire, à la sacristie, en février 1991.
Je me souviens de la mise sur pied d'un comité provisoire qui a réfléchi durant un an et demi sur les choix, les modalités et le comment de nos activités.
Je me souviens du besoin ressenti de mettre en place une quinzaine de sous-comités, de leur suivi, de leurs actions pour que tout baigne dans l'huile, au temps de l'exécution.
Je me souviens de la FÊTE, de son immense succès dû à l'engagement de chacun et chacune; à la collaboration enthousiaste de nos visiteurs.
Et je reste convaincu qu'il vaut la peine d'investir temps et énergies dans des projets aussi rassembleurs, porteurs de Joie et d'Espérance...

À la prochaine...

Léopold Fournier ptre, curé




Une réussite totale

On peut avouer, sans fausse modestie, que les fêtes du centenaire de Sayabec furent une réussite totale dans tous les comités de l'organisation.
Nous envisagions de ne pas faire de déficit et les recettes générées nous ont permis de remettre au milieu des sommes importantes dont 35,000$ à la fabrique et 35,458$ à la municipalité.
Il suffit d'écouter les commentaires des gens ou de regarder nos albums souvenirs pour revivre, avec nostalgie, cette période du passé qui nous a tant marqués.
Je me souviens... des visages radieux, des rencontres familiales et d'une équipe formidable de collaborateurs qui avaient uni leurs efforts afin d'offrir, à notre milieu et à nos visiteurs, un calendrier d'activités variées qui ont su les intéresser. Je me souviens... et vous aussi...

Jean-Guy Beaulieu
Président du comité central du Centenaire


Revenir sur le Centenaire, 10 ans plus tard, c'est prendre conscience du changement. C'est revoir nos proches, nos amis et nos connaissances, heureux de se retrouver à Sayabec, que nous avons accueillis avec tant de plaisir et qui sont partis pour une vie meilleure. Comme nous avons été avisés de multiplier les rencontres, de parler de notre vécu et de rappeler de beaux souvenirs.
Revenir sur le Centenaire, 10 ans plus tard, c'est revoir l'église fraîchement peinturée, d'une propreté impeccable; c'est revivre les belle célébrations liturgiques; c'est apprécier une assistance nombreuse, recueillie et chaleureuse; c'est entendre une voix nous lancer un ''Taisez-vous'' lorsque, après la communion, les murmures des gens retardaient la fin de la messe.
Revenir sur le Centenaire, 10 ans plus tard, c'est revoir les vêtements liturgiques d'autrefois, notre curé, Monsieur Fournier avec sa soutane et sa barrette lors de la soirée d'inauguration; c'est entendre du grégorien et assister aux Vêpres.
Revenir sur le Centenaire, 10 ans plus tard, c'est avoir à l'œil deux livres qui ne dorment pas dans ma bibliothèque mais me tiennent compagnie sur ma table du salon. Je vous raconte Sayabec me rappelle mon passé et les personnes qui l'on fait. Si les familles sayabécoises m'étaient contées m'informent sur l'âge des gens et aide à tester ma mémoire sur les aînés que j'ai connus et que je ne veux pas oublier.
Revenir sur le Centenaire, 10 ans plus tard, c'est être fier de la capacité des gens de faire équipe pour organiser, pour accueillir et pour écrire de belles pages dans l'histoire de Sayabec.

Léo Tremblay, Sayabec
Revenir sur le Centenaire, c'est revoir...



Dix ans plus tard, je me souviens d'abord du fait qu'on ait pensé à moi pour produire une présentation audiovisuelle pour le centenaire. J'étais à la fois ravi de la demande et inquiet devant l'ampleur du défi. J'ai accepté, je ne vous le cacherai pas, pour faire plaisir à mon père à qui je devais tant et ensuite parce que je me devais de répondre à cette belle marque de confiance de la part du comité organisateur. Restait maintenant à évaluer ce qu'on pouvait faire avec les moyens dont on disposait: une centaine de photos d'archives colligées par une vaillante équipe d'enquêteurs.
Je me retrouvais donc devant une très belle série d'images qui, malgré l'intérêt de chacune, ne pouvaient couvrir ou raconter les cent ans du village. Une présentation qui aurait fait l'historique du village aurait certes été captivante mais aurait nécessité un travail de recherche impossible de réaliser pour l'été suivant (j'étais alors à déterminer un bac conjugué avec un travail à temps plein).
Pour réussir, il fallait donc simplifier et la solution a été de miser sur le pouvoir émotif de la musique en regroupant les photos par thématique. J'ai, par la suite, eu beaucoup de plaisir à produire le document, la plus belle étape étant de s'imprégner de ce que pouvait raconter une séquence de photos pour ensuite choisir la musique la plus émotivement pertinente. L'histoire ne pouvant pas être racontée, elle devait être évoquée. La journée de la présentation je vous avoue que j'étais passablement nerveux. Finalement, tout s'est bien passé.
Outre l'histoire de cette petite production, je garde de l'été 1994 le souvenir de très belles retrouvailles, d'avoir appris beaucoup de choses sur mon village natal et plus particulièrement, d'avoir vu ma conjointe enceinte de ma belle Andréanne.

P.S. Il y a aussi une personne qui m'a enseigné en secondaire IV et à qui je dois une part de mon plaisir de communiquer : Mme Jacqueline Paquet

30 ans plus tard : Merci!

Jean-Guy Fallu
Québec
''Attendez que je me souvienne''


Le centenaire a été pour moi, bien sûr, l'occasion de grandes réjouissances, mais aussi la chance de travailler avec un comité des plus dynamiques. merci à Réjean  Veilleux de nous avoir réunis autour d'une table afin de former le comité d'embellissement.
Merci Lynda (Hammond), Bertin (Soucy), Aliette (Poirier), Sylvianne (Larocque) et Daniel (Roussel). Quel plaisir ce fut de travailler avec des personnes comme vous!
Merci Monsieur Bernard (Léo), Gervais (Poirier), Louise (Pineault), Jean-Paul (Gendron) et Marc-André (Pineault). Malgré un agenda déjà très chargé vous avez été très généreux de votre temps.
Il me reste en tête la satisfaction du travail accompli et le souvenir de rencontres des plus enrichissantes.

Claire Turcotte
Comité d'embellissement
100 ans... 10 ans plus tard



Avant les trois coups traditionnels du début de la pièce de théâtre ''Noce au village'', il y eut recherche d'une auteure, de technicien et d'une grande équipe de comédiens : des habitués, des néophytes, des jeunes et moins jeunes. Mise en scène, décors, costumes, musique : tous les talents locaux ont été mis à contribution. Moments de doute, de découragement, d'ajustement et de nombreuses répétitions. Je me rappelle le frénésie des derniers jours pour tout mettre en place.
Et le soir de la première, ce fut l'émotion, l'enthousiasme, la chaleur et la reconnaissance du public très nombreux. Il y eut même des supplémentaires.
Avant le retentissement des premières notes du concert, il y eut recherche des commanditaires et des artistes en liens très étroits avec la vie sayabécoise, on se rappelle les prestations de Guylaine Girard, Claude-Robin Pelletier, Rosario Poirier, Steeve St-Pierre et Jeannot Turcotte.
Et le soir du 19 juillet 1994, une assistance attentive, comblée, réjouie remplissait à pleine capacité l'église Saint-Nom de Marie.
''C'est à mon tour de fêter'' chanson du centenaire, paroles et musique de Pâquerette Béland, interprétée par la chorale paroissiale, avait tout son sens.
Et aujourd'hui, on se remémore ces deux activités culturelles avec beaucoup de nostalgie.

Nicole Pelletier, responsable
Culturel

Émotion, enthousiasme... nostalgie


Les rencontres des personnes sont encore bien vivantes dans ma mémoire.      Je nous revois au Centre communautaire, les toasts refroidies à cause des conversations...
''C'est le garçon de  Menome'' ...Les contacts humains, inoubliables : les vieux messieurs qui arrêtaient de jaser avec mon père malade. Es-tu le frère de Marcel? Des employeurs qui ont marqué mes jeunes années...
La beauté de l'exposition où toutes les pièces étaient identifiées nous invitaient à apprécier le passé. Nous avions tant à dire, sur tout...
La pièce de théâtre, l'histoire de Sayabec raconté en de si beaux tableaux avec des acteurs et actrices de chez nous si beaux à regarder et à entendre.
Nous sommes privilégiés d'avoir vécu de si bons moments et d'être invités à les partager, dix ans plus tard.

Monique et Régis St-Amand
Sherbrooke
Les rencontres



Pour moi, retourner au Centenaire, c'est revivre le dynamisme et l'ingéniosité d'une équipe qui a pris à cœur des moyens de financement de l'événement.
Le calendrier du Centenaire a dix ans, mais il ne vieillit pas. Les jours d'anniversaire ne changent pas et il s'en ajoute. Plusieurs le consultent jour après jour et font la surprise d'un appel téléphonique, les vœux de fête se sont multipliés et les liens entre nous se sont enrichis.
Vous souvenez-vous des articles-souvenirs qui vous étaient offerts? Tasse, gilets, jeux de cartes, stylos, épinglettes-logo, monnaie du centenaire. Certains furent vite épuisés et il a fallu répéter les commandes pour répondre à la demande. Et ces souvenirs ont pris la route avec les visiteurs.
Nous avons dû sacrifier des activités pour être présents à notre ''commerce d'occasion'' , mais nous en avons salué des connaissances qui nous visitaient avec un double intérêt. Tout le monde était heureux tout le temps.
Nous gardons un excellent souvenir de notre implication qui a contribué aux recettes exceptionnelles du Centenaire.

Laurette Marcoux, responsable
Financement
L'équipe prend à cœur le financement



Se rappeler de notre Centenaire, 16 au 25 juillet 1994, c'est se rappeler de :
- 10 jours continus de retrouvailles. Le village semblait envahi par une armée de gens heureux et joyeux.
- 10 jours où le soleil (complice de notre bonheur d'accueillir nos visiteurs) a semblé accroché au-dessus de Sayabec. Preuve : le jour de la parade, il pleuvait chez nos voisins, mais ici, ses chauds rayons réjouissaient le cœur de tout le monde.
- 10 jours où des bénévoles, jour après jour, tôt le matin (déjeuner) et tard le soir, se présentaient fidèlement à leur tâche assignée, et ce, toujours avec un large sourire, même si les jambes ou les pieds faisaient souffrir. Chapeau bénévoles! le succès de cette fête on vous le doit, RE_MERCI.
Je peux ici ajouter un merci spécial en ce 10e anniversaire, au comité numéro 10, soit celui de la liturgie pour la décoration de l'église, et de la chorale pour la participation au chant des cinq messes et des Vêpres durant nos dix jours de fête. J'ai encore le souvenir du long travail de recherche de plus de deux ans pour découvrir des nouvelles et belles pièces pour cet évènement. Sœur Pierrette Chassé o.s.u., les ayant appréciées me demande une copie de chacune. Aux membres de la chorale de l'église en 94, un RE-MERCI de la générosité de votre voix et de votre temps pour les nombreuses pratiques. Dix ans!... dans le passé, parfois nous semble très loin, mais notre' 'Centenaire'' quand on y repense bien, est tout près, du moins pour ceux qui l'on vécu intensément.
Jamais on n'avait vu dans le village autant de gens heureux... Parmi nos concitoyens de l'extérieur, certains souhaitaient revivre cette ambiance à tous les ans ou aux cinq ans... nous savons bien, c'est un désir impossible.
Il y aura d'autres fêtes, d'autres centenaires à Sayabec, je souhaite à la jeunesse d'aujourd'hui autant de joie intense qu'à celui de 1994.

Jeanne d'Arc Pelletier, responsable
Chant et Liturgie
Se rappeler les 10 jours

Dix ans plus tard, je suis bien heureux d'avoir le privilège de parler encore des fêtes du centenaire de Sayabec en 1994. Ce furent des fêtes mémorables et même la nature avait apporté sa contribution en nous offrant sa plus belle température. Les gens plus âgés disaient même que le curé Saindon y veillait.
On m'avait confié la tâche d'être responsable de l'animation, des animateurs des différentes activités et du son et de la lumière. Imaginez, moi un néophyte dans le domaine, je devais coordonner le travail d'animateurs professionnel tels messieurs Yvanoë Leclerc et Charles Lepage ainsi que messieurs Louis-Paul Tremblay qui, comme chacun le sait, n'est pas un débutant dans le domaine.
Ma nervosité s'est vite transformée en excitation et j'ai beaucoup appris au contact de ces personnes compétentes. J'ai même eu le plaisir d'animer le banquet du midi lors du premier dimanche.
Ce qui m'a le plus fasciné lors des différentes activités, c'était que les gens éprouvaient un plaisir évident à se rencontrer et à jaser du bon temps. Pour un animateur, c'était difficile de les faire taire mais combien plaisant de les voir aller, même dans l'église. Les accolades et les embrassades se multipliaient. Les gens, combien chaleureux!
Les rues désertes de la semaine suivante contrastaient avec le petit village grouillant du temps de ''la Fête''. Ce Centenaire restera à jamais gravé dans ma mémoire et je conserve précieusement chez moi le fameux livre Je vous raconte Sayabec publié pour la circonstance.
Merci à L'Écho sayabecois de nous ramener 10 ans en arrière pour nous permettre de remonter de si merveilleux souvenirs.

Renaud Miousse, responsable
Animation, son et lumière

Fêtes mémorables avec la complicité de la nature
Me remémorer le Centenaire de Sayabec en 1994? Tellement facile! Je n'ai qu'a fermer les yeux un court moment et les bruits de la fête avec les rires en sourdine retentissent encore à mes oreilles.
Cette célébration qui a connu un succès incontestable a permis aux anciens de notre village aimé, de revivre leurs premières années d'existence. Occasion exceptionnelle surtout de revoir des visages souvent oubliés et de se rappeler de précieux souvenirs.
L'invitation que m'avait adressée le regretté, Antonin Fallu, de me rendre animer certains événements de la fête m'avait honoré et avec joie, j'avais accepté.
Depuis, chaque année, je ne puis résister à la tentation de venir parcourir les rues de Sayabec, mon village natal, pour y rencontrer des visages connus et aimés.
Toute ma reconnaissance à tous ceux et celles qui se sont impliqués si généreusement à rendre ce temps de rencontre inoubliable. Merci!

Yvanhoë Leclerc
Asbestos
Avec joie, j'avais accepté

Il y a une décennie déjà, le temps suspendait son vol sur mon village, C'était un grand bain de fraîcheur pour nos mémoires collectives et personnelles auquel les nombreux bénévoles nous avaient conviés pour le Centenaire de Sayabec. Le temps de nos raconter notre histoire et nos histoires, de ramener à nos sens la beauté et le parfum uniques de la terre qui nous a portés.
Revois les personnes qu'on aime et renouer les liens d'amitié et de solidarité entre Sayabécoises et Sayabécois s'harmonisaient dans un tourbillon d'activités. La couleur des cheveux gris et de cheveux blancs disparaissait dans ce retour au si proche temps passé. Nous partagions nos souvenirs, tous au même âge, celui du temps revenu... L'impossible se réalisait : nous asseoir avec toutes et tous les ami-es, les personnes appréciées, les camarades de classe...nous y étions!
Je suis reparti dans la vie, dans ma vie... laissant peu de mon cœur accroché au Clocher de nos retrouvailles, emportant précieusement la fierté renouvelée d'être Sayabécois. Voilà l'héritage de ''mon'' Centenaire.

O'Neil Côté
Rimouski

Le temps suspendait son vol sur mon village
Dans mon magasin, j'ai vécu la préparation du Centenaire, on venait m'interroger sur le passé, on me faisait identifier des personnes sur les photos et on me racontait le déroulement de l'organisation.
Dans mon magasin, lors du Centenaire, j'en ai accueilli des anciens, nous avons partagé des souvenirs d'école, de sport, de notre carrière d'acteur et de nos premières expériences de travail. Bob avait même une pièce à conviction : un talon de paye de 17$ pour 6 jours/10 heures de travail. Nous en avons siroté du café en nous racontant.
Les vitrines des commerces affichaient une décoration de circonstance. Des Anglais, anciens Sayabécois installés en Colombie Britannique, ont voulu acheter mon ensemble de base-ball de 1951. Pas question!
Que de souvenirs heureux! Que de regrets en pensant à ceux que nous ne reverrons plus! Quelle satisfaction de penser que nous avons pleinement profité de ces joyeux moments, même à la partie de base-ball des vétérans qui se sont surpassés et ont failli laisser  leur ''peau''..
Avec la visite des anciens et de leurs familles, notre paroisse à pris une expansion qu'il est impossible d'évaluer. Jour et nuit, la joie de vivre éclatait dans les rues, sur les galeries, sous le chapiteau dans un savoir-vivre exemplaire : respect des personnes et des lieux et propreté de l'environnement.
Hélas, cette belle période est du passé! Mais je la remémore à volonté, c'est toujours un plaisir d'en parler pour la faire revivre.

Réginald Thériault
Sayabec

Un passé à faire revivre

En 1993, un membre du comité organisateur nous a rencontrés pour nous inviter à accepter la responsabilité de Couple du Centenaire. Quelle surprise! Nous avons demandé un temps de réflexion et nous avons été touchés par les raisons qui avaient motivé le choix. C'est vrai que nous sommes nés à Sayabec tous les deux, que nous y avons élevé notre famille et que nous nous sommes toujours intéressés à la vie paroissiale... Notre santé nous le permettait. Nous avons dit : oui!
Que de bons souvenirs nous gardons de cette agréable responsabilité! Comme nous en avons rencontré des gens de Sayabec bien connus, partis depuis longtemps et qui souhaitaient revoir des connaissances! Dès qu'un visiteur cherchait telle ou telle personne, nous ne demandions pas mieux que de faciliter les rencontres. Comme c'était beau de vivre ces joies de retrouvailles! Du monde heureux, nous en avons vu! Ça fait dix ans qu'on parle et qu'on entend parler de ces bon moments.
Depuis, nous nous sommes souvent fait saluer en ''couple du Centenaire'' et que de changements dans nos vies! Nous avons appris bien des départs et chaque fois, nous nous disions : ''D'autres sont visités par la maladie, leur autonomie est diminuée, que voulez-vous? Dix ans plus tard...
Nous ne regrettons pas d'avoir été présent à toutes les activités malgré la chaleur accablante, nous étions loin de nous douter que ces festivités agrémenteraient nos vieux jours si riches de souvenirs rattachés à juillet 1994.
Merci au comité organisateur de nous avoir confié cette responsabilité.

Zita et Dominique Pineault
Couple du Centenaire


Cette responsabilité a embelli nos vieux jours
Au Centenaire, on m'avait confié la responsabilité du monument, de l'arbre du Centenaire et du feu d'artifice. Le fantastique de la pyrotechnie a enchanté les gens pendant trente minutes, ils en ont parlé beaucoup et ils en parlent encore, c'est un merveilleux souvenir.
Le monument et l'arbre du Centenaire sont encore là, dans le Parc municipal où ils logent depuis juillet 1994. Ils rappellent fidèlement le souvenir de la fête grandiose et pour moi, les démarches entreprises depuis 1991 pour trouver la belle pierre et la facilité avec laquelle l'érable fut obtenu. Un coup d'œil en passant devant le Parc, et ces choses éveillent les souvenirs.
Se souvenir du centenaire, c'est revoir notre famille qui découvre de nouveaux aspects de son village natal et le partage avec les enfants heureux de voir les grands-parents faire partie de la fête. C'est revoir les amis d'enfance perdus de vue depuis longtemps et se rappeler un paquet de souvenirs. C'est être fier d'avoir dit aux anciens, par le vécu, que Sayabec a continué à progresser dans un dynamisme constant.
Se souvenir du Centenaire, c'est se réjouir d'avoir posé sa pierre à l'édification du monument de la fraternité et de la reconnaissance dans l'histoire de Sayabec.

Jean-Marie Paquet, responsable
Arbre et monument du Centenaire et feu d'artifice
Les choses et les souvenirs
Au 2, rue St-Antoine, résidence construite en 1906, la famille de Robert Ouellet a vibré au rythme des parades du centenaire. Mes sœurs, Simone et Jeanne de Causapscal, mon beau-frère Robert Blais accompagné de sa fille Georgette sont venus festoyer avec nous. Quelques frères et sœurs de Sylvie, la femme de Francis, sont entrés dans la fête et se sont installés dans la cour en grignotant des hors d'œuvres généreusement préparés par Marielle, la femme de Marcel. Claude, Marcel, Claire et Nicole ont eu le plaisir de rencontrer un voisin et ami, Langis Pelletier, fils d'Émile, demeurant sur la rue de l'église. Jeanne-Mance Ouellet, fille d'Alfred, était de la fête avec Alonzo Gauthier, son mari.
Lorenzo et Marianne, les parents de Clermont, mari de claire, sont venus se rappeler de beaux et bons souvenir. En passant, Claire a rencontré une amie qui demeure à Pointe-au-Père et toutes deux n'en ayant jamais parlé, se sont rendu compte qu'elles avaient des racines à Sayabec. Danielle Couillard et Claire animaient un groupe de scouts à Pointe-au-Père. Danielle est la femme de Christian Paquel, fils de Fernando, lui-même fils de Joseph, demeurant au 10, rue St-Antoine. Un ami d'enfance de Francis, Patrice Dompierre a, quant à lui, montré à la famille Ouellet ses talents de jongleur. Le frère de Patrice, Gérald a fait plaisir à Marcel et Nicole en venant les saluer. La visite de L'exposition à la polyvalente; la participation aux déjeuners, Claude, Marcel, Nicole, Claire, Francis et Sylvain, et leur famille s'y rendaient gaiement; la pièce de théâtre; le feu d'artifice et surtout la bonne humeur ont marqué notre Centenaire. La rencontre d'autres connaissances dont les chemins ne s'étaient pas croisés depuis longtemps, a agrémenté la fête. Tous mes petits-enfants m'ont rendu joyeuse, et ensemble, nous avons été comblés lord du centenaire de Sayabec en 1994.

Pour ce merveilleux temps de fraternité, nous redisons merci aux organisateurs!

Laurette Dufour-Ouellet
Sayabec

Familles, parents et amis en fête
Déjà dix années ont passé depuis ce grand évènement qu'était le centenaire de notre paroisse.
Je me souviendrai longtemps de cette fête grandiose. Pour commencer, sans doute à cause de la prière de la population, la température a été clémente toute la semaine, ce qui permettait à tout ce beau monde de circuler et fraterniser. Je ressentais, dans cette foule, une chaleur humaine difficile à décrire. Que d'émotions...!
Encore aujourd'hui, me reviennent à la mémoire toutes ces activités si bien organisées : la messe, vêpres à l'ancienne, la pièce de théâtre ''La noce au village'' si bien jouée, les parades, sans oublier le grand concert à l'église et j'en passe! Toutes ces activités m'ont fait vivre des moments inoubliables.
Après que la fête fut terminée et que la vie eut repris son cours normal, les rues du village, redevenues désertes, m'apportaient une certaine nostalgie, mais nous garderons pour toujours le souvenir de cette fête éblouissante. Merci encore à tous les gens qui ont contribué, de près ou de loin, à faire de ce grand évènement une réussite.

Jacqueline Poirier-Turcotte
Sayabec
La fête est finie.. mais les souvenirs restent

Lors du centenaire de la paroisse en 1994, on m'avait confié la tâche du comité du patrimoine.
Sujet très vaste, qui consistait à rappeler la vie des gens d'autrefois à travers différents objets d'usage courant, meubles, costumes, artisanat, sport etc..
Entourés d'une solide équipe, nous nous sommes mis à la tâche afin de mener   à bien le projet.
Les gens ont si bien répondu à notre appel en fournissant différentes choses, souvenirs de famille, que le gymnase de l'école polyvalente, lieu de l'exposition, en était rempli.
Les jeunes visiteurs s'interrogeaient devant la complexité de certains objets, ayant peine à croire qu'ils aient pu servir à quelque chose. Les plus âgés se rappelaient de bons ou de mauvais moments de la dure existence de nos parents.
L'exposition de vêtements liturgiques et d'accessoires religieux rappelait l'omniprésence de l'Église dans les siècles passés.
Hommage à nos soldats disparus pour rappeler ces guerres inutiles qui font des ravages plus que jamais.
Grâce aux suggestions sur les costumes d'époque et à l'ingéniosité des couturières nous avions peine à reconnaître les gens côtoyés lors des festivités. Dans nos vêtements d'apparat, nous avions vraiment l'impression de jouer un rôle et de se laisser prendre au jeu.
Cette fascination pour les coutumes, les costumes et les meubles d'autrefois continue. Je pense entre autres aux mariages Médiévaux ou Nouvelle-France très populaires depuis quelques années. Ces demeures ancestrales converties en gîtes du passant, meublées à l'ancienne, qui sont recherchées par de nombreux touristes.
Il est impossible de revenir en arrière et de revivre à la manière des gens d'autrefois, mais de se le rappeler de temps à autre, nous fait apprécier le confort dans lequel nous baignons aujourd'hui.

Georgette Roussel, responsable
Patrimoine

Objets, témoins du passé
En entrant dans mon village natal, mes yeux, comme par enchantement, s'ouvrirent à la lumière. Une nouvelle flamme me pénétra: les couleurs devinrent plus brillantes, plus vives.
J'avais oublié cette chaîne de montagne, les Chic-Choc, s'offrant à nos yeux et suivant son parcours, rejoignant le ciel bleu du jour.
Comment ai-je pu m'absenter si longtemps de mon village? J'essayais de comprendre tout ce qui me venait à l'esprit, J'étais éblouie par tant de beauté.
La mémoire me revint et ...le souvenir avec, la nostalgie s'empara de moi. J'étais confrontée à un changement qui m'amena à faire un choix. Je dus partir, continuer le chemin sur lequel je m'étais engagée.
IL me faut transmettre à ma famille tout cet amour divin, ce souffle créateur, ce nouveau regard, avec les yeux de l'humanité. Nous, les enfants, avons tous été baptisés, confirmés et avons renouvelé notre profession de foi en Dieu, dans l'église du Saint-Nom de Marie. Durant la messe, je reconnaissais bien cette église au cœur d'or qui nous avait gardés sous son égide pendant toutes ces années, l'espoir habitant nos cœur pour toujours.
Alors, depuis cette belle fête des retrouvailles, quand l'occasion se présente, je confie à ma famille mon grand désir, celui de rentrer chez nous, pour la dernière étape de ma vie.
Pour nous, de belles retrouvailles s'annoncent... Double fête familiale puisque Monique fêtera le centenaire de l'arrivée de ''Filles de Jésus'' à Sayabec et célèbrera son quarante-cinquième anniversaire de vie religieuse dans la communauté.
Votre thème de l'année 1994: Une fête, un souvenir, un devenir, se réalisera une autre fois. Chaque enfant de la paroisse goûtera, j'en suis persuadée, au plaisir de participer à ce grand rassemblement avec les siens.
Sur les chemins de mon enfance, je reviendrai... en attente de l'éternité.

Lucile Dumais (Anctil)

Les retrouvailles de 1994...
En repensant au centenaire, la première idée qui me revient c'est que la fête n'a pas duré assez longtemps. On n'a pas eu le temps de rencontrer tout notre monde... Passons vite sur cette observation négative! Tout a été réussi au maximum! C'était merveilleux! Dans tout le village, c'était l'euphorie.
Que de gens on avait perdu de vue depuis des années et qu'on a eu tellement de plaisir à revoir et pour plusieurs, c'était la dernière fois!
Que de souvenirs, tous bons, on a échangés en rappelant un heureux passé! Nos années d'école et nos fredaines d'adolescentes, nos séances de patinage à l'aréna avec musique de circonstance et encore et encore...
Que de promenades prolongées par les arrêts sur le trottoir et devant les maisons où les gens ''veillaient sur le perron'' et interpellaient les visiteurs reconnus pour les saluer et jaser!
Et le grand vide du lundi matin! Tout le monde parti, le village désert avait retrouvé son calme, mais il était débordant de beaux souvenirs. Quelle chance d'avoir expérimenté une fois une fête paroissiale exceptionnelle, riche de vie, d'amitié et de fraternité!

Claudette St-Pierre
Sayabec
Dans tout le village, c'était l'euphorie

1994, des préparatifs importants, des chars allégoriques, fanfare, autos d'époque, des couples vieux, jeunes, des familles nombreuses et ...un corbillard d'époque...qui a fait sa marque...une pièce de théâtre avec des acteurs costumés à l'ancienne, mise en scène de l'Âge d'Or. Rappelez-vous la joie et l'engouement créés par cette parade. L'automobile bâtie par monsieur Magella Tremblay, conduite par le créateur accompagné par son épouse en costume d'époque. Un char avec l'animation d'une famille entière, celle des Pineault. Le cheval qui tirait un transporteur du passé pour la dernière randonnée et qui a pris le mors aux dents (pas celui de corbillard) pour se jeter à sabots perdus sur des véhicules stationnés... ce qui créa plus de frais que de mal... Et encore... Et encore... Ces souvenirs devraient refaire surface pour tous les citoyens mais nous devons réviser la péripétie du corbillard.
Ce fut bien plaisant de faire équipe pour réaliser et répéter la parade et d'accueillir les voisins qui se joignaient à nous pour la fête.

Jean-Marie Ouellet, responsable
Parades
Une parade : souvenirs pleins de rebondissements

J'ai eu la chance de faire partie du comité chargé d'embellir le village pour le Centenaire. Nous l'avons observé pour trouver les lieux à améliorer et les sites à mettre en valeur pour les fêtes. Depuis 10 ans, les jardinières avec messages historiques sont toujours bien présentes et rappellent l'événement.
Je ne pense pas être le seul du village à consulter fréquemment nos livres du Centenaire et des familles sayabécoises. Ce sont des instruments qui nous permettent de faire des liens familiaux et de se rendre compte que dans un petit village, les gens sont tricotés serrés. C'est la véritable saga de notre chez-nous. Ces volumes sont précieux comme une Bible.

Jean-Paul Gendron
Sayabec.

...précieux comme une Bible
Préparer les célébrations du Centenaire de Sayabec était un projet d'envergure et les organisateurs l'ont préparé de longue haleine.
L'initiative de mettre sur pied un projet d'emploi a contribué à la réussite de la fête. Mylène Girard était à l'ordinateur et à la comptabilité du projet, Béatrice Pineault dépouillait les archives et moi-même, à la conception graphique, (logo du 100e, logo de Sayabec et dessin commandé par les comités).
Nous avons collaboré six mois à plusieurs projet surtout celui du livre souvenir qui a comblé les attentes d'une population qui, bien sûr, a dépassé les limites du village. On l'a constaté lors de la fête, beaucoup d'anciens résidents étaient venus de partout pour assister aux festivités. La circulation automobile et pédestre donnait des airs de ville à notre petite municipalité.
Ce qui m'a fasciné le plus lors de cette expérience de travail, ce sont les aînés que nous avons rencontrés et interviewés. Ils en avaient tellement à dire et c'était si passionnant qu'ils nous donnaient le goût de vivre à cette époque. Nous en avons appris de belles histoires des générations d'hier, et aussi, des vertes et des pas mûres à ne pas écrire dans le livre. Cependant nous étions tenus au secret total sur la conception et le contenu du livre afin de conserver l'effet de surprise, consigne respectée et nous  ne l'avons pas regretté.

Daniel Roussel
Saint-Cléophas
Des histoires passionnantes

Comment oublier les rencontres? On retrouvait les gens chaleureux et spontanés comme si l'on ne s'était jamais quittés. Peut-on oublier le bal du Centenaire et les merveilleux danseurs professionnels en spectacle? J'entends encore Yvanhoë Leclerc nous dire: ''Amusez-vous, Mesdames!'' L'ouverture avec tenues d'apparat qui donnaient le ton de la fête et ont contribué à une soirée joyeuse marquée par la distinction.
À la messe de clôture des fêtes, il fut très approprié de décerner la décoration du Mérite diocésain à l'une des nôtre pour souligner son grand dévouement ai niveau paroissial, familial et diocésain. Les gens ont exprimé leur accord par une salve d'applaudissement. À nouveau, nous félicitons Jacqueline dont la vie de service est reconnue.
Et la féerie du feu d'artifice! Avec des tableaux exceptionnels... Une spectaculaire harmonie du mouvement et de la lumière. La parade des chars allégoriques nous a fort intéressés. Je ferais l'éloge de toutes les réalisations, mais j'en laisse aux autres...

Thérèse Larrivée
Saint-Marc-du-Lac-Long
Centenaire inoubliable

Comment oublier les magnifiques moments vécus lors des fêtes du Centenaire de Sayabec?
Comment oublier tous ces visages que l'on avait pas vus depuis plusieurs décennies?
Se pourrait-il que des individus ne se soient pas manifestés simplement par gêne ou un autre motif? Je déplore le fait d'avoir ''manqué'' des gars comme Lionel et Christian, des anciens avec qui j'aurais bien aimé dialoguer. Partie remise...
Comment oublier toutes ces activités concoctées pour tous et toutes autant de l'intérieur que de l'extérieur?
Je dis merci à vous tous et toutes qui avez participé à ces retrouvailles. La famille est grande et je suis persuadé que voua avez su faire votre niche pour ces quelques jours qu'on duré ces retrouvailles.
Je m'en voudrais de ne pas souligner le travail formidable de Jacqueline qui est pour nous une source intarissable.
Si vous ne possédez pas ces deux livres, vous manquez quelque chose. Je vous donne les titres :
1. Je vous raconte Sayabec. Épuisé. Je vous souhaite de le récupérer dans une bibliothèque de famille ou chez des amis qui en ont deux exemplaires..
2. Si les familles sayabécoises m'étaient contées. 25$. Vous pouvez vous le procurer au presbytère et les profits de la vente sont versés entièrement à l'entretien de nos cimetières.

À la prochaine rencontre!

Louis-Paul Tremblay, responsable
Sports - Plein air - Bazar
Comment oublier?...